Dans une période de crise sanitaire comme la covid-19, les revenus ont baissé, mais surtout c’est la recherche d’une qualité de vie qui semble marquer les esprits pour les nouveaux investissements dans des biens immobiliers. La longue période d’enfermement à son domicile et de télétravail a mis en avant des aspects de la vie quotidienne professionnelle auxquels les nouveaux investisseurs et acquéreurs pourraient ne pas renoncer de sitôt.
La mise en place forcée de nouvelles manières de travailler pousse l’organisation des bureaux vers moins de mètres carrés consacrés à l’espace de travail individuel, puisque celui-ci pourra désormais être délocalisé au domicile, et plus d’espace dédié aux lieux partagés comme les salles de réunion.
Si la crise n’a pas encore fait baisser les prix d’acquisition au mètre carré, les taux qui ont chuté drastiquement durant le confinement ne sont pas encore remontés à leur valeur de départ en 2020. L’investissement immobilier reste donc une valeur refuge pour les Français. Si celle-ci concerne majoritairement l’acquisition directe, l’investissement dans des parts de SCPI peut s’avérer également intéressant et avantageux en fonction des objectifs de l’acquéreur.
Il permet la mutualisation des risques, l’affranchissement des contraintes liées à la gestion d’un parc locatif, et la diversification, qu’elle soit géographique ou sectorielle. Ainsi, des particuliers peuvent investir dans l’immobilier professionnel, comme par exemple dans le secteur de la santé (hôpitaux, cliniques…) particulièrement mis en avant ces derniers mois, avec plus de facilité, moins de contraintes et moins de risques.
A titre d’exemple, les SCPI spécialisées dans la Santé ont annoncé un rendement semestriel annualisé de 4,54%, devant celui des SCPI diversifiées à 4,34%.
Comment acquérir des parts de SCPI ?
La première manière consiste à investir un capital dans l’achat comptant de parts directement auprès d’une société de gestion, mais il existe d’autres moyens d’acquérir des parts de SCPI.
Il est également possible d’investir via une assurance vie. Cette démarche comporte des avantages financiers et fiscaux non-négligeables (achat moins cher, fiscalité avantageuse, potentielle diversification géographique et sectorielle du placement…), mais aussi des inconvénients et risques (toutes les SCPI n’y sont pas accessibles ; vous n’êtes techniquement pas le propriétaire des parts ; il y a des frais de gestions en plus des frais de support ; le contrat devra contenir d’autres types d’investissements comme des parts de SICAV ou de FCP). Il faudra donc, dans ce cas, bien choisir son assureur.
Si ce type de placement intéresse de plus en plus de particuliers, c’est qu’il est relativement accessible : dès quelques centaines ou un millier d’euros la part. Pour autant, assez logiquement, si l’investissement est faible, le retour sur celui-ci l’est également… Une solution intéressante consiste donc dans l’acquisition des parts de SCPI à crédit. Le rendement des parts contribue à rembourser ce dernier, alors que les intérêts d’emprunt sont déductibles des impôts sur les revenus fonciers distribués par la SCPI, puisqu’ils ne concernent pas l’habitation principale, mais un investissement immobilier.
Bon à savoir. Votée le 1er septembre 2014 et prorogée en 2018, la loi Pinel permet aux investisseurs de bénéficier d’une réduction d’impôts à condition d’investir dans un bien neuf, mis en location pour une durée de 6, 9 ou 12 ans. L’idée étant de lutter contre les problématiques de logement en France. L’avantage d’investir dans des parts de SCPI plutôt que dans l’acquisition directe d’un bien immobilier est que, dans le cas présent, la société de gestion se chargera de sélectionner les biens correspondants à cet objectif. On gardera à l’esprit qu’il existe trois types de SCPI différentes en fonction de l’objectif in fine de l’investissement : rendement, plus-value, ou fiscale (comme la SCPI Pinel).
Pour un particulier souhaitant investir dans des parts de SCPI alors qu’il aurait déjà contracté plusieurs crédits impactant lourdement sa capacité d’emprunt, une alternative au crédit direct peut être le regroupement de prêts.
Pourquoi recourir au rachat de crédits pour financer ses parts ?
Le regroupement de crédits est une opération financière principalement prisée pour sa capacité à diminuer le taux d’endettement en baissant les mensualités des créances. Si cette baisse s’accompagne d’un allongement de la durée de l’emprunt et augmente le coût total de celui-ci, elle permet surtout de retrouver un reste à vivre plus important et, avec ce dernier, une nouvelle capacité d’emprunt. La typologie des crédits pouvant y être inclus étant très diverse, on y retrouve des montages aussi surprenants qu’intéressants, comme l’achat de parts de SCPI.
L’opération est alors proposée par des organismes de courtage, tels que Partners Finances. Leurs nombreux partenaires bancaires permettent un choix plus varié que si le crédit était contracté directement auprès d’une banque qui promouvra les SCPI détenues par ses propres filiales. Les parts sont donc financées au moyen d’un crédit à la consommation ou un prêt avec garantie hypothécaire, dont la faisabilité est alors étudiée dans le cadre du regroupement de crédits. Ce type d’intermédiaire propose un accompagnement tout au long des démarches.